Des transports plus verts, tous concernés
Alors que le transport représente un quart des émissions de CO2 mondiales, tous les modes de déplacements sont concernés par la nécessaire transition écologique.
La mobilité terrestre, incluant les camions et engins de chantier, la mobilité maritime, fluviale ou aérienne, tous les engins lourds ou légers doivent prendre le chemin de la mobilité décarbonée, pour réduire les émissions de CO2 et limiter la pollution atmosphérique associée aux moteurs thermiques.
Décarboner la mobilité, un indispensable pour le climat
La transition écologique et la mobilité décarbonée sont deux concepts étroitement liés dans la lutte contre le changement climatique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
La transition écologique vise à transformer nos modes de production et de consommation pour minimiser notre impact sur l’environnement et promouvoir la durabilité.
La mobilité décarbonée fait, elle, référence à la transition des systèmes de transport traditionnels, qui dépendent principalement des combustibles fossiles, vers des solutions plus propres et durables.
La mobilité de demain, c’est plus de confort dès aujourd’hui
Les mobilités douces et la mobilité électrique sont la promesse d’un territoire bas carbone et donc d’une meilleure qualité de l’air au quotidien, notamment en ville où la pollution de l’air et ses conséquences sur la santé sont problématiques. Les nouvelles solutions de mobilité facilitent, en outre, les déplacements tout en réduisant l’usage des véhicules individuels et la congestion des pôles urbains. Un levier incontestable pour la qualité de vie.
De nombreux leviers pour agir
La révolution des transports est en marche et plusieurs stratégies clés sont à notre portée pour relever le défi de la mobilité décarbonée.
1. L’électrification des transports
Premier levier, l’électrisation des transports qui consiste à promouvoir l’utilisation de véhicules électriques (VE) en remplacement des véhicules à combustion interne, dont la vente sera interdite dès 2035. L’intérêt des VE ? Ils sont alimentés par des batteries rechargeables et produisent zéro émission sur la route.
Pour encourager la conversion à l’électrique, il faut faciliter la production…
La demande pour les véhicules est croissante et va s’accélérer. Les technologies en la matière et la production doivent lui emboîter le pas pour offrir une mobilité propre et équitable.
Une bonne nouvelle dans ce domaine, la création de l’Automotive Cells Company (ACC), une coentreprise installée dans le nord de la France et qui a pour objectif de produire des batteries lithium-ion pour les véhicules électriques. Cette unité de production nouvelle génération devrait commencer sa production en 2024 avec une capacité d’équipement d’environ 500 000 voitures électriques.
Et soutenir l’implantation de bornes de recharges collectives
L’utilisation et donc l’achat d’un véhicule électrique sont conditionnés à la possibilité de recharge de l’acquéreur.
Le développement d’infrastructures de recharge est donc essentiel pour soutenir cette transition écologique routière. Et quand on sait que 90 % du temps de recharge d’un véhicule électrique se fait à domicile la nuit, et que près de la moitié des Français vivent en appartement, il est important de trouver le moyen d’accélérer l’équipement de leurs parkings en bornes de recharge collectives.
2. Les transports en commun
Partager un mode de transport réduit voire annule la facture carbone. Ainsi, renforcer les systèmes de transports en commun, peu ou non polluants, tels que les trains, les tramways et les bus, représente un autre levier de la mobilité durable. Les transports publics peuvent réduire considérablement le nombre de véhicules individuels sur les routes, réduisant ainsi la congestion du réseau routier et les émissions de CO2 par passager.
3. Le covoiturage et les services de mobilité partagée
Autre solution à amplifier, le covoiturage et les services de mobilité partagée qui aident à réduire le nombre total de véhicules sur les routes. Ces approches favorisent une utilisation plus efficace des ressources et peuvent contribuer à la diminution des émissions.
4. Les modes de transport actifs
Encourager la marche à pied, le vélo et d’autres modes de transport actifs peut non seulement contribuer à réduire les émissions et mais aussi à améliorer la santé publique. Le développement d’infrastructures adaptées, comme les pistes cyclables, est essentiel pour favoriser ces modes de déplacement.
5. Les carburants alternatifs et les véhicules à faibles émissions
En plus des véhicules électriques, l’utilisation de carburants alternatifs tels que l’hydrogène et les biocarburants, ainsi que le développement de véhicules à faibles émissions comme les voitures hybrides, peuvent aider à décarboner le secteur des transports.
Des aides et des mesures simplifiées en faveur de la mobilité électrique
La transition écologique et la mobilité décarbonée nécessitent la collaboration de divers acteurs, notamment les pouvoirs publics, les entreprises, les citoyens et les organisations non gouvernementales.
Pour encourager l’électrification des transports notamment, de nombreuses incitations financières, telles que des subventions à l’achat de véhicules électriques, des avantages fiscaux, le financement d’infrastructures collectives de recharge dans les immeubles d’habitations ont été mises en place. Car c’est par le déploiement des IRVE que passe l’accélération de l’électrification des transports, notamment routiers. Véhicules électriques et bornes de recharge vont de pair.
Le passage à l’électrique va s’accélérer
Avec les efforts continus en matière de recherche, de développement et de collaboration entre les constructeurs automobiles, les gouvernements et les entreprises du secteur de l’énergie, l’électrification des transports devrait jouer un rôle de plus en plus important dans la réduction de l’impact environnemental du secteur des transports.
Une bonne nouvelle pour le climat et la qualité de l’air.